Wild Palms Music a ouvert son activité de label distributeur-aggrégateur en février 2005 avec l’idée de défendre les artistes francophones indépendants pour la distribution de musique en ligne et d’offrir une alternative aux sociétés anglo-saxonnes.
Wild Palms Music annonce cette semaine un partenariat avec VirginMega afin d’offrir la possibilité aux artistes qui n'ont pas encore signé avec une maison de disques de distribuer leur musique sur Internet.
Plus Globalement, Wild Palms Music (mais d’où vient le nom ?) permet à tous les artistes autoproduits et aux petits labels français ou francophones de distribuer leur catalogue sur les sites de téléchargement de musique en ligne, sur l’ensemble des supports digitaux (musique digitale, sonneries, 3G, set top box…). L’équipe est composée de 3 personnes permanentes + un comité artistique de professionnels. Le catalogue n’est pas disponible pour l’instant sur le site… suspens !
«Nous nous positionnons sur le même modèle qu’une société comme
Naïve qui, hormis son activité de label, est aussi reconnue dans le
métier pour son activité de distribution physique. Nous assurons la
découverte de nouveaux talents, la garantie d’un produit fini
qualitatif (jaquettes, formats audio, gestion des droits…), la mise en
vente sur les plates-formes ainsi que la promotion (podcast, marketing
viral, newsletters, relations chefs produits, radios, etc…) et bien sur
le financement dans le cas d’un contrat en exclusivité multi-supports.
»
Combien ça coûte, combien ça rapporte ?
Wild Palms Music offre deux types de contrats.
· Un contrat sans exclusivité où l’artiste reste maître de ses droits sur ses enregistrements,
· Un contrat avec exclusivité où la société assure la promotion de l’artiste.
Il n’y a ni droit d’entrée, ni frais, qu’ils soient techniques ou administratifs. Wild Palms Music se réserve par contre le droit de sélectionner les artistes. Wild Palms Music propose à ses partenaires revendeurs une quote-part moyenne de 50%, le revenu net perçu est donc de 0,50€ HT par titre. Sur cette quote-part, 70% est reversé à l’artiste, soit 0,35€ HT par titre ! « Nous sommes très attentifs à ce que les artistes reçoivent une juste rémunération quel que soit le modèle qui a la préférence d’une plate-forme ou du client final.»
Musique libre mais pas gratuite
Wild Palms Music
souligne sur son site que «Libre ne signifie pas gratuite. Chez Wild
Palms Music, vous pouvez très bien décider d’offrir gratuitement un ou
plusieurs de vos morceaux, par exemple à titre de promotion, tout en
les protégeant contre toute utilisation illicite. Ceci est possible
grâce au système d’information qui, connecté à celui des plates-formes
de téléchargement, sait protéger des fichiers musicaux tout en laissant
croire à celui qui l’écoute qu’il n’y a aucune protection (licence
silencieuse). Nous ne souhaitons pas distribuer de musique libre de
droits, car c’est selon nous contraire à l’intérêt des artistes, qu’ils
soient compositeurs ou interprètes. Toutefois, nous sommes ouverts aux Creative Commons
qui ont le mérite d’encadrer juridiquement l’usage des œuvres, ce qui
permet de diffuser plus largement sans risque de pillage ».
Peut-on imaginer en France que les services de ventes de musique digitale comprendront aussi des modèles «To Go» type Napster ou Yahoo Music Unlimited ? L’équipe de Wild Palms répond : «nous sommes prêts juridiquement et techniquement pour tous les modèles».
Source : Sylvie Krstulovic
pour sécuriser les fichiers numériques (les chansons proposées)quelle technologie est utilisée?
Juste pour savoir si un titre ne risque pas de se retrouver en P2P piraté. Dans ce cas adieu les 70% reversés aux ayant-droits.
Rédigé par : Wielmans | 07 septembre 2006 à 00:30