A voir les comportements d’une rare violence de certains individus que l’on qualifie de “casseurs” et qui font si souvent la Une de nos 20h et autres journaux, le souvenir du service militaire obligatoire me revient en tête.
Lorsque je me rappelle les images des affrontements des “casseurs” contre les forces de l’ordre mais surtout contre les manifestants, issus de la même génération qu’eux, je ne peux m’empêcher de comparer cette violence à autre chose qu’a violence dont seuls les animaux sont capables et encore peu sont les espèces qui “jouent” avec leur victimes avant de les tuer... Ce tabassage systématique, gratuit et d’une rare cruauté me fait vraiment froid dans le dos, sans parler des immolations, enlèvements et autres meurtres qui fleurissent morbidement un peu partout, quelle régression vers nos plus bas instincts animaux, bienvenue au Moyen-Âge...
Voilà une infime part de la population, qui n’a reçu aucune éducation, mais pire que ça ne connaît et ne reconnaît aucune autre valeur que celle du plus fort et donc de la violence, l’analogie avec le monde animal est frappante, seul les plus violents s’imposent et dominent, mais c’est totalement impossible dans une civilisation aussi évoluée que la notre, nous ne pouvons pas laisser ces “zanimaux” en liberté, et les enfermer n’arrange rien, bien au contraire.
Au moins, à l’époque du service militaire ces “zanimaux” étaient “dressés” par les valeurs militaires, surtout la notion de “corps” et de bonnes valeurs étaient profondément encrées. Les plus sauvages trouvaient vite à qui parler !
Malheureusement, le service militaire coûta trop cher à l’état… Et emprisonner ces “zanimaux” ne fit que renforcer leur haine et la promiscuité avec de vrais caïds du Grand Banditisme ne me semble pas forcément être les meilleurs “référents” que l’on puisse leur fournir.
Sans rouvrir le bagne… pourquoi ne pas créer un bataillon disciplinaire au sein de la Légion Étrangère ? Le 3ème REI à Kourou en Guyane Française me semble le parfait endroit, c’est en pleine forêt amazonienne, pas besoin de barreaux, ni d’être dans une unité combattante et l’on pourrait les restructurer, leur apprendre un métier.
Ils seront juste à côte du centre spatial, je pense que la multitude des métiers qui sont présents sur cet espace, devraient leur permettre de trouver leur voie et d’obtenir les valeurs qui leur manque pour vivre en société. Je fais une entière confiance à ce bataillon d’élite pour leur apprendre les bonnes manières, la vie là-bas est autrement plus dangereuse que dans n’importe quel en droit de France.
La France ayant lamentablement échouée à son devoir d’Egalité à l’encontre d’une infinitésimale frange de ses citoyens, il est temps de remettre ces personnes dans le droit chemin avant qu’elles ne prennent conscience du pouvoir des organisations structurées.
Nice and Impressive blog.
Rédigé par : sycamore | 09 avril 2006 à 12:59
Comme disait l'autre "une bonne guerre, ca leur ferait du bien"...
Sauf qu'a mon avis, il en pas grand chose à fo... de la Nation...
Alors les envoyer en Guyane, là ou même les Legionnaires craquent parfois (et les Rangers américains en stage toujours... :-D) me parait pas forcement la meilleure solution...
Un bon petit service nationale bien préparé à la place de la taule, par contre, serait intéressant à creuser comme idée...
Rédigé par : pi-xel | 09 avril 2006 à 13:30
Tristes temps que notre époque... Pourtant, troquerions-nous notre vie pour celle de nos arrières-grands-parents, sans électricité, sans machines (à laver, lave-vaiselle), sans Internet?
Les moeurs ont changé et, avec cette évolution, la société de consommation, alternative à la guerre comme l'Europe l'a connue, engendre des nuisances incroyables. Elevés dans la croyance d'une gloire à portée de tous, dans l'argent facile des jeux et le chômage, une partie des cités, je veux croire que c'est la minorité visible, sème une terreur urbaine sans nom. La thèse d'un service national destiné à éduquer me paraît séduisante mais je pense que ces minorités seraient aussi de ceux qui sauraient se défaire d'une telle obligation...
Hier soir je suis sorti dans un bar avec un sous-sol aménagé. Très sympa. Petit mais convivial. Dans la tranquillité du moment, j'ai été cependant surpris d'une pensée qui m'est venue sans crier gare: en cas de panique, un feu par exemple, combien m'auraient laissé passer parce que j'étais devant eux? Combien m'auraient marché dessus pour sauver leur propre peau?
Nous sommes tous des "zanimaux", Charles. A penser d'abord à nos fesses avant celles des autres. Le vrai problème, c'est l'égoïsme. Et notre société, individualiste au possible, nous pousse dans ce vice. Dès lors, il ne faut s'étonner que la terre infectée engendre des mauvaises pousses (je me fais poète :-)!
Que faire de ces hommes et de ces femmes perdus? Etant croyant, mon premier réflexe serait de dire que la religion pourrait leur apporter la sérénité dont ils manquent tellement. Mais connaissant la récupération politique des mouvements extrémistes, ce chemin me semble pire que tout.
Pendant ce temps, nos prisons n'ont jamais été aussi pleines...
Rédigé par : Sébastien | 09 avril 2006 à 22:30
Ca m amuse bcp,
je regarderai l enquete d une sociologue qui avait étudié les lycés de la bourgeoisie parisienne (dont j'ai fait partit)
elle y avait trouvé une violence psychologiue et physique très dur envers les élèves issus de petites conditions,
ayant été obèse plus jeunes et ayant connu les lycès bourgeois,
je ne pense pas que la violence est une race, une couleur, une religion ou une éducation... (je ne me suis jamais fait passé à tabac)
Rédigé par : Carl | 10 mai 2006 à 14:14